BYE BAE __

J'ai cru que la journée allait être banale, j'ai commencé la journée par me réveiller, recevant un " réveille toi petite conne tu vas être en retard " par ma mère, comme d'habitude ça change pas. Je vais en cours, avec ma sœur sur la route qui me dit " m'approche pas fais une distance entre nous, je veux pas qu'on me voit près de toi ". Je vais en cours, on commence par français, j'arrive pas à écouter je pense trop à tout, aujourd'hui ma meilleure amie est pas là elle m'a juste envoyer un " je suis malade, prend les cours pour moi" je tente de regarder l'heure et me fais prendre encore mon portable. Je passe ma journée à me faire chier, à ne pas écouter, à dessiner sur mon cahier, et à écrire. A la fin de la journée on appelle mon père pour qu'il vienne récupéré mon portable, il me dit à quel point je sers à rien et que si je continue il va changer de lycée et me foutre en internat. Il me rend mon portable quand je rentre des cours, 17h39 journée trop dur encore une fois mais je suis contente de rentrer pour parler à la seule qui compte pour moi. Je l'allume et j'avais loupé un appel d'elle justement, elle devait me demander simplement les devoirs ou ce que j'ai pu faire sans elle. Je lâche mon portable de surprise et me met à trembler, en entendant ce qu'elle venait de me dire " Hey, c'est moi je sais t'es en cours, que tu vas voir quand tu vas renter, je voulais te dire que j'ai craqué je suis pas comme toi, je suis pas forte j'arrive plus à continuer. Je sais on avait prévue de partir loin ensemble, qu'on avait économiser pour partir et j'en suis désolée. Fais pas de connerie je t'en supplie, je serais toujours là dans ton cœur et près de toi. T'es forte je sais que ça va aller, que tu vas trouver quelqu'un qui va t'aider à aller mieux, ne viens pas me voir ça sera trop tard c'est finis pour moi, je sais que tu pleures en ce moment et je suis désolée, merci de m'avoir gardé en vie pendant quelque temps, de m'avoir fais croire que la vie peut être belle d'un côté, que les belles personnes ne sont pas que dans les histoires ou dans les films. J'ai juste envie de te dire merci d'exister."  Au moment où j'ai entendu ce message, j'ai cru partir, perdre un morceau de moi-même, perdre une partie de moi une grosse partie oui. J'ai voulu crier et dire à quel point je détester ta famille, que je détester cette vie, rien n'est facile, on nous fait croire à une fin heureuse partout alors que en réalité ça se passe jamais comme ça ils font simplement ça pour nous garder en vie plus longtemps. Et t'es partie trop vite sans que j'ai pu à quel point je t'aimais, j'aurais aimé te sauver et qu'on se barre loin d'ici, loin de tout nos problèmes, loin de tout le monde.

Je savais plus quoi faire, mes parents qui continuent de me critiqué encore et encore, me dire que je sers à rien, que je suis inutile, chiante, et tout les défauts que ils ont trouvés sur le moment. Mon frère quand je passe à côté de lui qui me menace, qui me frappe et qui rigole en partant voir ses amis et en me disant de dégager, de me suicider, encore la routine du quotidien on va dire. Je passe mes nuits à ne pas dormir, ma journée à sourire même sous les critiques, pressé d'être au lycée pour oublier tout les problèmes et ne pas rentrer les voir, j'ai des cernes plus grosses que mon avenir, je me vois pas plus tard avoir une famille, un travail ni rien je me vois plus là tout simplement. Alors j'ai appelé, celle à qui tout dire quand tout va mal, je suis tombée sur sa messagerie, j'ai paniqué je savais pas quoi faire, je savais plus quoi faire. J'ai pris une tonne de médocs, j'ai attendu, j'ai regardé pendant au moins 1h pesant le pour et le contre. Et j'ai tout pris, j'ai commencé à voir trouble, et en l'espace d'une minute j'ai pensé à trop de choses, j'ai pensé à celle à qui je devais tout qui est comme une sœur pour moi, que je l'a laissé, je suis peut-être trop égoïste, j'espère qu'elle ira mieux un jour, qu'elle va trouver quelqu'un va la sortir du néant. Avant de tout prendre, j'avais sortis la lettre de suicide que j'ai fais, et une lettre pour celle qui apaisé mes souffrances, il y a une éternité quand tout a commencé, et je l'ai mise à côté de moi, j'ai pensé à mon enterrement en espérant que ma famille ne vienne pas, j'ai pas envie que ma famille pleurent, alors que tout le monde sait que c'est de leurs fautes.

J'en peux plus de la routine de tout les jours, me réveiller par une insulte, me dépêcher pour pas être en retard, me reprendre une insulte au passage, de voir des personnes dont j'en avais aucune envie, d'écouter des cours qui m'intéressent pas, de voir des amis si on peut appeler ça comme ça que dans 2 ans je verrais plus. J'ai jamais choisis d'être là, j'ai jamais choisis de tomber dans cette vie, de connaître des personnes que j'aurais voulu jamais connaître, des personnes qui remarquent même pas que mon sourire est tellement faux alors que ça se voit à des kilomètres. J'aurais voulu avoir la vie des filles dans les films, la vie parfaite avec des moments tragique qui se finit bien, une famille qui m'aime. Sauf que c'est pas comme ça, j'ai jamais rencontrer une personne qui me connaît réellement, mes problèmes s'accumulent de plus en plus je tombe dans la drogue et toute les merdes possible, ma famille ? Je me demande réellement si ils m'ont déjà voulu un jour, je suis comme une honte dans la famille. Tu sais l'enfant qui rigole toujours et à qui on lui reproche, l'enfant qui s'en prend plein la gueule sans aucune raison, celle qui sent la clope à 20 kilomètres. J'emmerde ceux qui sont réellement heureux qui vont bien avec une famille qui les aimes, ceux qui se plaignent alors qu'ils ont tout, ou qu'ils pleurent pour un putain de mec qui les aiment pas. Putain ils me donnent des envies de crever, de partir loin de plus jamais revenir, vous me donnez envie de boire jusqu'à ce que je ressentis plus, de me mettre sur les rails et attendre ce train. Je fais que de dire de la merde, je fais chier tout le monde, je nique ma vie avec des merdes, j'emmerde le monde, et puis merde tfaçon on a qu'une vie et c'est déjà assez de la merde autant continuer.